Cinéma – The Wall et Fenêtre sur cour

Encore l’inauguration d’une nouvelle catégorie aujourd’hui. Le but ici n’est pas de faire une longue thèse, mais juste de donner quelques impressions globales. Je vais essayer d’éviter les spoilers le plus possible, mais je ne promets rien donc c’est à vos risques et périls.

The Wall (2017)

Histoire

Deux soldats américains (dont John Cena) sont envoyés sur une mission en Irak qui se transforme rapidement en guet-apens mis en place par un héros de guerre (et tireur d’élite) irakien. L’un des soldats doit se cacher derrière un mur (GET IT???) pour éviter une mort certaine, mais son adversaire a plus d’un tour dans son sac et fera tout pour que l’américain se dévoile.

Impressions

Il y a des films qui, quand on y repense après la vision, ont ces petits détails qui vous font apprécier l’oeuvre d’autant plus. C’est un peu l’opposé ici parce que plus je repense à The Wall, plus le film me semble mauvais.

Déjà, le film vous demande bien trop souvent d’éteindre votre cerveau et d’avaler des couleuvres parce que c’est comme ça. Entre le sniper irakien qui touche des trucs bien précis à plus de 1500 mètres sur une cible en mouvement, le personnage de Cena qui « meurt » et revient à la vie sans aucune explication, le coup de la radio que même moi pendant le film, je me suis dit « Pourquoi tu ne remplaces pas l’antenne nase de ta radio par celle pour laquelle tu viens de risquer ta vie? » pour que le soldat le fasse finalement des heures après parce que le scénario le demandait, ça devient vite insultant pour être franc.

Ensuite, ce thriller psychologique est assez limité en fait. L’idée du soldat ennemi qui essaie d’amadouer sa cible via la radio est une bonne idée en théorie, mais ça devient vite assez cliché (l’américain est un idiot qui ne fait que suivre les ordres pendant que l’irakien est cet ancien prof qui récite du Edgar Allan Poe parce que pourquoi pas je suppose) et, pour reprendre un terme que j’utilisais souvent dans mes reviews de catch, se transforme rapidement en MINDGAMES sans grand intérêt au lieu d’être ce grand thriller psychologique profond.

Enfin, la fin m’a laissé de marbre. De nouveau, je ne souhaite pas spoiler et ne vais pas rentrer dans les détails, mais disons juste qu’après ce qu’on apprend vers la fin, je m’attendais à autre chose comme dénouement final.

Verdict

Oubliez ce film, il n’en vaut pas la peine à mes yeux.

Fenêtre sur cour (1954)

Histoire

Le photographe L.B. Jefferies est cloitré chez lui avec une jambe cassée après un accident lors d’une course automobile où il essayait d’avoir un cliché « différent ». Quand il ne reçoit pas la visite de son infirmière à domicile et sa petite amie avec qui il hésite à aller plus loin parce qu’ils viennent de deux mondes différents, il passe son temps à espionner ses voisins par la fenêtre, jusqu’au jour où il remarque un drôle de manège chez l’un d’entre eux et décide de mener sa petite enquête de chez lui.

Impressions

Je vais être honnête, je pense que c’est le premier film de Hitchcock que j’ai l’occasion de voir et je suis conquis. Comme toujours, j’ai du mal à expliquer pourquoi j’aime quelque chose alors que je peux écrire un milliard de lignes sur pourquoi je déteste autre chose, mais je pense qu’être le « partenaire » passif et invisible de James Steward n’y est pas pour rien et permet une meilleure immersion que dans un film plus conventionnel.

Verdict

Ce n’est pas un classique pour rien et il y a encore deux séances au Churchill à Liège si vous voulez le voir sur grand écran (le 22/06 à 15:45 et le 27/06 à 16:00).

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