PROGRESS Chapter 7 : Every Saint Has A Past, Every Sinner Has A Future – 19/05/2013

Pfiou, deux ans que je n’ai plus fait une review de PROGRESS. Ce n’est plus très frais dans ma tête je dois reconnaitre, mais le programme semble assez alléchant. El Ligero défend son titre contre Noam Dar, on a un 4-way pour la dernière place du Natural Progression Series, Jimmy Havoc affronte Zack Sabre Jr, on a un rematch entre Mark Andrews et Will Ospreay, puis le main event… est un trios match avec des équipes sans queue ni tête.

Smallman fait mumuse pendant sa « petite » intro. Je suis sûr que c’est fun pour le public qui est présent dans la salle, mais j’ai toujours du mal à voir l’intérêt de la chose sur le DVD (et probablement le VOD sur Demand Progress). Ah ouf, une musique retentit et voici Dar pour arrêter cette longue promo. En gros, il explique qu’il est jeune et impatient et demande à Smallman pour que son match ait lieu maintenant. Ligero fait son apparition et Smallman lui demande son avis. Ligero pousse le public à chanter « Si », puis attaque Dar et donc on a…

Noam Dar vs. El Ligero (c)

Le booking de Ligero me laisse pantois. Le gars est un babyface lors du premier show, puis semble tourner heel lors des deux suivants, puis repasse babyface lors du match contre Cruz, puis semble être l’un ou l’autre en fonction de la situation depuis lors.

Il y a au moins une histoire ici avec Dar qui attaque le genou gauche de Ligero pour pouvoir en finir avec sa prise de soumission. Le problème est que même si le selling n’est pas totalement oublié par Ligero, ça ne l’empêche pas non plus de faire son numéro habituel comme si de rien n’était. Au final, Ligero arrache la victoire après deux DDT.

Note : *** – Bon opener, même si on peut attendre beaucoup plus d’un match pour le titre principal. Encore une fois, j’étais plus impressionné par l’adversaire de Ligero que par ce dernier.

Après le match, les deux se serrent la pince.

Darrell Allen vs. Xander Cooper vs. Joey Lakeside (avec Jimmy Havoc) vs. Eddie Dennis

Le graphique pour Dennis annonce que c’est son début, mais il a déjà catché lors du show précédent. Lakeside est apparemment le premier produit de l’école de catch de PROGRESS (il est accompagné par Jimmy Havoc qui était l’entraîneur principal de cette école), mais le gars n’a même pas une page CageMatch cinq ans plus tard et il est probable qu’il n’ait jamais percé. Après quelques recherches, on le retrouve quasi par hasard dans le premier Thunderbastard (PROGRESS 14), mais surtout dans les ENDVR de l’époque avant de disparaitre de la circulation après le neuvième en mars 2015. Bref, c’est un match avec des éliminations et le vainqueur se retrouvera dans le dernier carré du Natural Progression Series.

Cooper se fait surprendre avec un roll de Lakeside et est le premier éliminé du match. Il se venge juste après en attaquant ce dernier avant de partir sous les « Nananana Heyheyhey Goodbye » du public. Allen et Dennis perdent du temps ensuite en jouant à pile ou face parce que… je sais pas trop en fait, puis Lakeside essaie de surprendre Dennis à son tour avec un roll-up, mais ça ne marche pas ce coup-ci. Ce dernier n’apprécie guère et fait un fisherman buster suivi d’un petit paquet pour éliminer Lakeside. On a un court match enfin entre Allen et Dennis et ce dernier fait la même combinaison sur Allen pour la victoire.

Note : **1/2 – Eh, rien de vraiment mauvais ici, mais rien non plus qui sorte de l’ordinaire. Lakeside est clairement trop tendre et il n’est pas surprenant qu’il ait été relégué dans le show de développement par la suite.

On retrouve les Riots sur le ring qui s’excitent (enfin, Lynch du moins) sur le fait qu’ils aient dominé la « division » par équipe de PROGRESS, mais qu’il n’y a pas de champions par équipe et que c’est un manque de respect de la part de Smallman. Ils prétendent que les titres d’IPW-UK qu’ils ont gagné la veille font d’eux les champions de PROGRESS. Bref, on passe au match suivant qui est…

The London Riots (James Davis et Rob Lynch) vs. Project Ego (Kris Travis et Martin Kirby)

C’est le début pour les deux membres de Project Ego qui seront surtout utilisés sous cette forme jusqu’au décès tragique de Travis des suites d’un cancer au début 2016.

Le début de match est certainement plus léger que d’habitude avec Project Ego qui font les andouilles et d’exciter les Riots avec quelques MINDGAMES bien débiles. Dès que les Riots démarrent le heat segment sur Kirby, le match redevient normal cependant. Contrairement à une flopée d’autres matchs de la promotion qui ont tendance à être trop longs, celui-ci a un bon timing et tout semble durer juste ce qu’il faut pour rester excitant et garder l’attention du public. Après un bon petit sprint final, les Riots font leur finisher sur Kirby pour la victoire.

Note : ***1/2 – Je me souviens plus vraiment du match contre LDRS du chapitre 5 auquel j’ai donné la même note, mais je pense que c’est le meilleur match des Riots jusqu’ici. Project Ego ne sont certainement pas en reste et ont été convaincants malgré la défaite.

Après le match, Smallman s’excite sur les Riots en leur disant que vu qu’ils ont un problème avec la promotion, et bien voici leur pognon et qu’ils dégagent immédiatement du ring!!! Davis et Smallman se repoussent un bon coup et les Riots s’en vont sans aller plus loin.

Zack Sabre Jr vs. Jimmy Havoc

Nigel McGuinness est l’arbitre spécial de ce match.

Le début de match est assez light avec ZSJ qui domine les premiers échanges et Havoc qui se défend comme il peut. C’est d’ailleurs un peu trop « cute » par moments et longuet (choquant je sais), même si je peux comprendre la logique d’avoir Havoc qui se fait dominer par un adversaire meilleur que lui au niveau technique, mais doit résister à ses instincts hardcore et rester clean. C’est vaguement le fil conducteur du match (pas du tout le côté « combattre ses démons » cela dit) avec Havoc qui n’a jamais vraiment le dessus, mais parvient à rester dans le match jusqu’au moment où il ne peut tout simplement plus. Bref, ZSJ fait abandonner Havoc sur une prise de soumission et ce dernier est toujours sans victoire à PROGRESS.

Note : ***1/2 – Le meilleur match d’Havoc jusqu’ici.

Après le match, Nigel explique qu’il était anxieux avant d’arbitrer ce match parce qu’il sait que Havoc est avant tout un catcheur hardcore et qu’il est contre ça (il a attrapé l’hépatite B lors de son passage à TNA et est absolument contre le « blading », ce qui est évidemment monnaie courante dans le catch hardcore). Il dit à Havoc qu’il n’a pas besoin de ça et que s’il peut tenir la route avec ZSJ, et bien il peut le faire avec n’importe qui. Il raconte ensuite une anecdote à propos d’un match entre LDRS et les Young Bucks qu’il a vu lors d’un show (il y a effectivement ce match dans un show d’IPW-UK fin 2011 lors de la tournée d’adieu de Nigel) et que c’est à ce moment-là qu’il s’est dit qu’il y a un moment pour tirer sa révérence et que la nouvelle génération sera là pour combler le trou. Après ça, Nigel vante à peu près tout le monde (catcheurs, fans et promoteurs), puis finit en faisant la promo de son documentaire.

Will Ospreay vs. Mark Andrews

On a deux stipulations ici : si Ospreay remporte le match, il prend la place d’Andrews dans le NPS; si Andrews remporte le match, Ospreay doit quitter PROGRESS. Ça… sort un peu de nulle part je dois dire et ça n’aurait pas été un mal de mettre une promo ou quoi avant le match (il doit bien y en avoir une, ce n’est pas le genre de stipulations qu’on balance comme ça sans raison, sauf si on est TNA bien sûr).

Il y a l’idée d’avoir un match « épique » ici, mais je pense qu’ils échouent un rien en dessous de ça. Pour être franc, je me demande si le fait de savoir que ces stipulations n’auront pas vraiment d’importance pour la suite ne limite pas l’intérêt de ce match aujourd’hui. Bref, Andrews remporte le match après… je ne sais pas quelle prise de la troisième corde (oh, un spanish fly apparemment).

Note : ***1/2 – En fait, j’aurais sans doute mis ***3/4 si je faisais des quarts, mais trouve que **** est un peu excessif ici. Il est à noter que Ospreay entamait à peine sa deuxième année dans le monde du catch et que Andrews commençait seulement à sortir de l’ombre.

Après le match, Smallman lui dit qu’il est un super catcheur et qu’il lui souhaite que le meilleur pour l’avenir. Eh, ces stipulations ne tiennent jamais trop longtemps, je suis sûr qu’on retrouvera Ospreay un jour ou l’autre à PROGRESS.

Danny Garnell vs. RJ Singh

Ou Singhdango apparemment parce que Fandango et ORIGINALITÉ. Pour être honnête, ce match est clairement là pour tuer quelques minutes le temps que le public se recharge un peu pour le main event, donc je m’attends pas vraiment à un duel delamorkitu ici.

*hausse les épaules* Je veux dire, il n’y a rien de mauvais ici, mais ce match est juste là et pas bien fascinant. Garnell remporte le match avec un DDT.

Note : ** – Juste un cool-down match tout ce qu’il y a de plus classique.

Après le match, Singh veut faire une petite danse et amène même une danseuse pour l’occasion, mais les Riots l’attaquent par derrière avant qu’il ne commence. Ils font leur finisher, puis pillmanize la jambe de Singh avant que Darrell Allen et Garnell ne reviennent pour faire fuir les Riots. Comme mentionné lors du chapitre 5, c’est un long build-up ici vu que le premier match entre les Bhangra Knights et les Riots n’aura lieu qu’au dixième show.

Rampage Brown, Paul Robinson et Marty Scurll vs. Mark Haskins, Nathan Cruz (avec son garde du corps) et ???

Avant le match, Smallman décide d’éjecter directement le garde du corps après ce qu’il a fait à Havoc la dernière fois, EXCELLENT. Cruz perd du temps à se présenter lui et Haskins puis annonce son partenaire mystère, mais c’est une ruse parce que pendant que Robinson et Scurll ont les yeux tournés vers l’entrée, Rampage retire dramatiquement son survêt’ pour révéler un t-shirt « Screw Indy Wrestling » et attaque ses deux « anciens » partenaires avec une corde à linge. Ça semble mal barré pour Robinson et Scurll, mais une autre musique retentit et voici Dave Mastiff pour rééquilibrer les choses, ce qui nous amène donc à…

Mark Haskins, Nathan Cruz et Rampage Brown vs. Dave Mastiff, Marty Scurll et Paul Robinson

Haskins débute ici et est l’un des gros noms de la promotion à l’heure actuelle. On a de nouveau une stipulation ici vu que le catcheur qui remportera le match pour son équipe deviendra le challenger #1 au titre de Ligero, ce qui ne laisse rien présager de bon pour être franc.

Oh joie, ça commence directement avec Scurll qui tente un tombé sur Haskins et Robinson de se demander quoi ALORS QU’IL N’EST PLUS L’HOMME LÉGAL SUR LE RING. Oh, le public « Shit Zack Ryder » à Cruz, je viens seulement de comprendre après sept shows. Euh, Haskins n’est pas l’homme légal, pourquoi tu comptes le tombé au juste? L’arbitre continue à faire comme si Haskins était légal alors que non. Ce n’est pas comme si on venait d’avoir cinq minutes de chaos total, Haskins est bêtement rentré sur le ring sans un changement pour aider Rampage qui était dominé par Scurll, et je suppose que ça compte comme un changement pour l’arbitre. Bon, Haskins sort pour Rampage, disons que c’était une erreur de jugement ou quoi. Eeet l’arbitre se gourre de nouveau, mais les catcheurs se « corrigent » eux-mêmes quelques instants plus tard. Bref, Scurll casse le tombé de son partenaire Mastiff à la surprise de personne et ce dernier commence à s’exciter sur lui, mais Brown surprend Mastiff avec un piledriver et remporte le match pour son équipe. Il devient également le challenger #1 au titre de Ligero.

Note : **1/2 – Le finish pourri était assez prévisible vu la stipulation du match, mais ça n’a jamais été bien excitant et les petits problèmes de « qui est légal ou non » n’ont pas aidé.

Conclusions

Sans doute le show le plus consistant de PROGRESS jusqu’ici, même s’il se termine en queue de poisson.

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