PROGRESS Chapter 8 : The Big Boys Guide To Strong Style – 28/07/2013

Poursuivons notre voyage à travers PROGRESS avec ce huitième chapitre qui… semble bien faiblard sur papier. Ligero défend son titre contre Rampage Brown, on a la première demi-finale du Natural Progression Series entre Mark Andrews et Jonathan Windsor, et c’est un peu tout au niveau des « gros » matchs.

Non, je passe l’intro de HUIT MINUTES de Smallman. Apparemment, la seule chose importante à retenir ici est que Smallman annonce le retour de Ricochet pour le chapitre 9.

Mark Haskins vs. Stixx

De nouveau, le graphique mentionne que c’est le début d’Haskins. Bon ok, c’est son début en solo, mais il était dans le main event du show précédent. Smallman s’emmêle les pinceaux lors de la présentation de Stixx.

Les deux jouent au chat et à la souris et les premières minutes sont relativement légères. Le gros du match n’est pas très intéressant, même si je peux apprécier le travail sur le bras gauche de Stixx, bien que ce soit très largement oublié dès que ce dernier reprend l’avantage. Parce que ce match a décidé de n’avoir aucun sens, c’est… Stixx qui fait abandonner Haskins sur un Boston crab alors qu’il n’a rien fait de tout le match pour fragiliser cette partie du corps.

Note : *1/2 – Un match ennuyeux avec un finish débile qui n’a aucun rapport avec le déroulement du match, et il faut m’expliquer la logique de faire gagner Stixx ici alors qu’il est banal au possible. Pour être honnête, il y a une logique à plus long terme, mais Stixx n’est pas vraiment la première personne qui me serait venue en tête pour cette storyline.

Lord Jonathan Windsor vs. Mark Andrews

C’est la première demi-finale du NPS. Windsor essaie désespérément d’imiter William Regal pendant son intro que c’en est presque douloureux.

Euh, je n’ai pas grand chose à dire ici. C’est un bon petit « puissance contre vitesse » qu’Andrews remporte avec un SSP.

Note : *** – Basique, mais ça a fait son boulot.

Rob Lynch (avec James Davis) vs. Danny Garnell (avec Jimmy Havoc au bar)

Avant le match, Havoc indique qu’il défoncera la tronche de Davis à coups de chaise s’il se mêle du match. C’est le « dernier » match des Riots à PROGRESS et un Last Man Standing, bien qu’aucune arme ne soit autorisée ici (parce que le match suivant en aura une tonne à mon avis).

J’ai déjà l’impression d’avoir vu cinquante souplesses allemandes dans ce match et on n’est même pas à la moitié encore. Le public est d’ailleurs bien absent à part pour essayer de faire foirer le compte de dix de l’arbitre. Ce même public chante « This is Progress » après un belly to belly de la troisième corde, puis se fout de la tronche de l’arbitre qui perd sa voix pendant le vingt-millième compte de dix du match, puis ils font le compte décalé avec une voix de fausset par la suite. Lors du millionième compte, Davis monte enfin sur le ring pour aider Lynch à se relever, mais revoici Havoc qui balance une chaise dans la tronche de Davis. Garnell en finit avec QUATRE DDT et Lynch ne se relève pas au compte de dix.

Note : *1/2 – Lent, répétitif et trop long à mon goût.

Garnell emmène Lynch avec lui et laisse le champ libre pour…

Jimmy Havoc vs. James Davis

Youpie, c’est un match hardcore, d’où la probable absence des armes lors du match précédent.

Au moins, on commence avec de la baston autour du ring et rien de vraiment ridicule encore. Il suffit que je le dise pour que les objets commencent à sortir avec une table et une grande planche en bois. Davis passe à travers la planche et Havoc… décide de prendre le micro pour demander l’avis du public sur ce qu’ils veulent voir après. Pour être franc, ça semble peu plausible que Davis soit hors du match après un bête DVD sur une planche, mais bon. Havoc sort des punaises et les étale dans un coin du ring. Davis se mange les punaises et Havoc reprend le micro pour demander une bière et quelque chose d’autre que je n’ai pas compris, mais je suppose la même chose que plus tôt. De nouveau, Davis est déjà en train de se relever lorsque Havoc a le micro, donc il faudra plus que ça pour en finir. Ugh, les néons sont également de sortie maintenant… Havoc en explose deux sur le front de Davis, puis boit une gorgée de bière et essaie de frapper Davis avec les deux dernières, mais Davis le contre et c’est Havoc qui se les mange dans l’estomac, puis la tête. Il y a tellement de bordel sur le ring que l’arbitre a pris un plateau pour pouvoir faire les tombés. Havoc se fait projeter à l’extérieur et traverse la table qui trainait là depuis tout à l’heure. Davis scotche des néons sur un des coins extérieurs du ring et Havoc se les prend quelques secondes après dans le dos. Davis en explose d’autres avec une batte de criquet, puis part chercher quelque chose et revient avec un… citron qu’il presse sur le dos de Havoc. Les deux foirent quelque peu un spot ensuite avec Havoc qui devait contrer un F5 ou quoi de la deuxième corde, mais il se prend le plus gros de la chaise placée au sol malgré le contre en plein vol. Euh, je suis en train de commenter le match entièrement en fait, mais continuons au point où on en est. Bref, Jimmy place une autre planche en bois entre deux chaises et prend encore une fois le micro pour demander ce qu’il doit faire, mais Davis le frappe avec un bâton avant de faire un powerbomb sur la planche… pour 2. Davis lui fout un bon coup de chaise en pleine poire… pour 2 de nouveau. Davis lui en met encore trois et c’est enfin suffisant pour mettre Havoc au tapis.

Note : **1/2 – Comme déjà mentionné lors du chapitre 3 (Ryan vs. Havoc), je ne suis pas fan du style hardcore lorsque c’est gratuit (ça m’est égal si c’est le blow-off d’une grosse rivalité entre deux ennemis qui se haïssent plus que tout par exemple), mais je ne peux pas nier que les deux n’y sont pas allés de main morte et probablement un peu trop sur la fin. Ces coups de chaise étaient totalement inutiles et le powerbomb aurait été un très bon finish juste après que Havoc se soit de nouveau arrêté pour demander l’avis du public au lieu de couvrir Davis pour la victoire.

Après le match, Havoc reçoit une standing ovation malgré la défaite et finit sa bière de tout à l’heure, EXCELLENT.

Ce show a vraiment intérêt à grimper en qualité parce que c’est pas ça du tout jusqu’ici.

Eddie Dennis vs. Darrell Allen vs. Doug Williams

Doug Williams est un vieux de la vieille qui a catché presque partout sur la planète (surtout NOAH au Japon et TNA). Il apparait de temps en temps à PROGRESS, mais rien de régulier. Apparemment, Dennis remplace Dar qui est blessé.

On a le problème habituel d’un 3-way avec deux catcheurs sur le ring et le troisième qui pique un roupillon pendant quelques minutes à l’extérieur en attendant son tour. Williams est le premier dans le cas, puis c’est maintenant Dennis qui fait un petit somme. Le public est toujours en train de se foutre de la gueule de l’arbitre après sa mini extinction de voix deux matchs plus tôt. Dennis est à l’extérieur depuis plusieurs minutes maintenant et vend ça comme si un train lui était rentré dedans à pleine vitesse. Évidemment, il est debout vingt secondes après que j’écrive ça pour faire un Razor’s Edge sur Allen et c’est à son tour de dormir un coup hors du ring. Le public est assez généreux avec les « This is awesome », même si ce match est passé à la vitesse supérieure depuis que les trois sont sur le ring en même temps. Williams fait une descente du genou de la troisième corde sur Allen pour la victoire, mais Williams se casse une dent ou quoi et Allen pisse le sang de la tête, donc les caméras ne s’éternisent pas.

Note : **1/2 – Un match assez bon dans l’ensemble parce qu’aucun des 1vs1 ne m’a emballé plus que ça, mais les dernières minutes étaient solides et compensent en partie une première partie relativement banale.

The Hunter Brothers (Jim et Lee Hunter) vs. Project Ego (Kris Travis et Martin Kirby)

Avant le match, Travis fait une promo où il explique que sa mère regarde les DVD de PROGRESS et qu’elle n’aime pas les insultes, donc Travis demande aux fans de dire « fudge » à la place de « fuck » et « poop » à la place de « shit ». Ils semblent d’accord, pour le moment du moins.

Comme lors du show précédent, Kirby fait le con en démontrant toute sa violence avec des chops qui ne briseraient pas une brindille, puis un harmonica sort de nulle part et est utilisé quelques instants par Kirby. C’est assez chaotique et je n’essaie même pas de savoir qui sont les hommes légaux parce que ça ne sert à rien. Comme le match contre les Riots, il n’y a aucun temps mort ou séquence qui se traine en longueur et c’est très bien ainsi. Project Ego font leur finisher sur un des Hunter pour la victoire.

Note : ***1/2 – Un très bon match bien fun à suivre et il était temps parce qu’il ne reste que le main event.

Rampage Brown (avec Mark Haskins) vs. El Ligero (c)

Comme ça arrive souvent, le début de match a principalement lieu en dehors du ring et on ne voit pas grand chose. Même le public se met à chanter « This sounds awesome » et « Welcome back » lorsque les deux reviennent près du ring, EXCELLENT. Il y a une séquence un peu étrange avec Haskins qui attrape l’arbitre avant qu’il ne compte trois… sauf que Rampage kicke à deux sans aucun problème. Quelques instants plus tard, Rampage fait simplement son piledriver pour la victoire et devient ainsi le troisième champion de PROGRESS.

Note : *** – De nouveau un bon petit match, ce qui aura été la spécialité de Ligero pendant son règne en dehors du duel contre Ricochet.

Conclusions

Probablement l’un des moins bons shows de PROGRESS jusqu’ici, même si je le mets au-dessus du chapitre 3 qui reste pour moi le moins bon. Il y avait quelques absents de taille et ça se ressent vite sur la qualité du show.

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